vendredi 15 mars 2013

Merci et bon voyage de retour

A tous les apprentis, aux formateurs et formatrice accompagnateurs.

Merci pour tous vos témoignages, vous nous avez permis de suivre vos différents séjours comme si nous y étions. 
Des photos magnifiques, de belles vidéos, des interviews sur le vif, des infos techniques et culturelles ! Un contenu complet et riche !


Je vous souhaite à chacun un bon voyage de retour.

Nous aurons beaucoup de choses à nous raconter dès votre retour au CFA.

Encore un grand MERCI.

Philippe Netto
Directeur du CFAA47

Dernier soir...

Dernier soir, ambiance tendue... Le petit groupe est mitigé: content de revoir la famille et les amis mais c'est tout de même dur de partir quand on a trouvé ses marques dans un lieu qui vous plaît. 

Vincent et Franck sont dans leur gîte: rangement obligatoire. Geoffrey prend le temps, avant de boucler ses valises de témoigner:

"Cette dernière journée, comment l'ai-je vécue? Bien et pas bien. C'était une bonne expérience mais partir ainsi m'a fait mal au cœur, quitter l'entreprise. Cependant, je suis satisfait car ces 3 semaines m'ont permis de nouer des relations; Henk et moi continuerons de nous écrire par mail, de nous appeler. J'irai le voir si j'ai un jour la chance de revenir en Belgique. 
Juste avant de partir, Henk m'a donné les 5 salix que j'avais greffés au début de mon stage; je les emmène donc chez moi: j'en garde un, je vais en donner un à mon maître d'apprentissage et les autres à ma famille. Je tiendrai Henk au courant de la croissance des arbres.
Avant de partir pour la Belgique, je me sentais anxieux: la peur de l'inconnu. J'appréhendais le relationnel avec mon maître de stage. Je savais que pour le reste ça se passerait bien puisqu'il y avait Mme Talet et les garçons avec moi.
Maintenant? Je repartirais si je pouvais; prochaine nouvelle destination: l'Australie, l'Espagne? A voir. 
Quoi dire à mes copains de classe? Ils ont eu tort, ceux qui auraient pu mais qui n'ont pas voulu partir. 
Quoi dire aux plus jeunes qui hésitent? Je leur conseillerai de ne pas hésiter car ils en ressortiront gagnants dans tous les cas. Même moi qui suis plutôt casanier, j'ai tenté l'expérience: c'est une chance qui ne se reproduira peut-être plus.  C'est aussi des nouveaux contacts pour plus tard".

M. Izard (formateur) présent quelques jours avant le départ donne son avis: "C'est super pour les jeunes! C'est UNE expérience qui mêle tout habilement: voyage, découverte d'un autre milieu, expériences professionnelles, découverte de nouvelles techniques; il y a l'aspect touristique, linguistique, enfin tout! Ils découvrent en profondeur des choses qu'ils ne pourront peut-être plus voir ni faire lorsqu'ils seront dans leur vie active. Cela leur donne aussi l'occasion de se tester: est-ce que je suis capable de me dépasser, de parler une autre langue, de prendre des initiatives, d'être autonome?"





mercredi 13 mars 2013

Jeux en français dans une classe du VITO

J'ai assisté ma collègue Bernadette à l'occasion d'un cours de français avec une classe de jeunes en électromécanique et en électricité, ce matin à 11h.
Nous avions pour objectifs l'expression et la compréhension orale: les jeunes étaient invités à  me poser des questions abordant divers thèmes de la culture française (gastronomie, loisirs, géographie, etc). Je notais au tableau les mots les plus difficiles et les mots clés. 
Ceux qui posaient le plus de questions gagnaient des points. 30 minutes plus tard, afin de rebrasser ces informations, j'ai posé des questions aux élèves qui étaient en équipe de 2: j'octroyais un certain nombre de points au binôme en fonction de la difficulté de sa réponse. 
Je me suis engagée à récompenser les 3 premières équipes par un petit cadeau typiquement français que j'enverrai par la poste dès mon retour. 

Bernadette a gentiment partagé son déjeuner avec moi afin que je puisse rester avec elle à la pause de midi: celle-ci ne durait que 20 minutes car une quarantaine d'élèves restaient l'après midi jusqu'à 16h30 pour les colles. Bernadette et un autre collègue étaient de surveillance mais j'ai pu rester et nous avons ainsi continué d'échanger sur d'éventuels projets de mobilité.

Les colles durent donc de 12h20 à 16h30 avec une pause de 15mn à 14h30. Le fait d'arriver 3 fois en retard, de téléphoner dans l'enceinte de l'établissement, d'y fumer, etc, constituent des motifs de colle. Les punis sont invités à copier le règlement intérieur autant de fois que possible dans ce laps de temps. Les copies sont relevées et contrôlées par un préfet.
Photo du groupe à l'issue des deux visites lundi après-midi. On aperçoit Bernadette au milieu, Bart au premier rang tout à fait à gauche et Wim et Patrick au dernier rang, à droite.
  

mardi 12 mars 2013

Mon "premier" vêlage

Aujourd'hui, après m'être réveillé sous 5 bons centimètres de neige, je me suis rendu chez Mr Gericke en mini-bus. Ce matin, nous avons soigné les vaches, la routine. Après le déjeuner, Yves étant parti, j'ai effectué le travail qu'il m'avait confié: curage des boxes à  veaux à la fourche. Vers 16h15, Sylvia est venu me voir pour m'annoncer l'arrivée du vétérinaire pour effectuer une césarienne. Je m'en doutais car Yves surveillait la température de cette vache depuis 7 jours.
Là, j'étais plutôt content car depuis que je suis sur le ferme, il n'y a eu qu'un "vêlage" qui s'est produit dans la nuit du week-end dernier, entre samedi et dimanche.
Le vétérinaire a tout d'abord rasé la vache sur la zone de la césarienne en nettoyant au préalable le poil au savon. Il a ensuite désinfecté la peau puis a procédé à l'anesthésie locale (2 seringues pour 5 injections). Et voilà les premiers coups de scalpel. Ce qui m'a fortement étonné est la rapidité d’exécution de la césarienne: 35 minutes à compter du premier coup de scalpel au dernier point de suture. Le vétérinaire m'a expliqué que l'opération avait été assez facile du fait que la vache est une génisse.  Il a vraiment été sympathique car il parlait très peu le français. Je ne vous donne pas toutes les explications même si j'ai pu tout suivre et tout filmer. J'en garde un peu pour plus tard. J'ai trouvé le vétérinaire très calme, serein. On voyait clairement qu'il en avait l'habitude. Chapeau!

Voici comme promis le montage de la préparation de la mélangeuse chez Mr Gericke, avec traduction.

                                                                              Franck

Echange concrétisé entre le CFAA 47 et VITO

Lundi 11 mars, nous ne sommes pas allés en entreprise; nous avons passé la journée avec une classe de VITO. La matinée s'est déroulée en salle. Cela a débuté par une présentation individuelle en 3 petits groupes: les élèves du VITO avaient tous préparé quelque chose en français. Ils ont fait un gros effort pour nous et ils s'en sont plutôt bien sortis à l'oral. Ensuite, deux par deux, ils sont passés au tableau pour parler d'un sujet de leur choix: de la nature des sols en Belgique au sport (cyclocross) en passant par la gastronomie et les Maisons de la Jeunesse. C'était réussi et nous avons appris des choses, posé quelques questions. 
Le programme que Wim a annoncé pour démarrer cet échange

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Franck, assis à la droite de Wim, lors des présentations en groupe

Le dictionnaire de français a pas mal servi; c'était une très bonne initiative

Les jeunes de VITO, par paire, ont présenté un thème de leur choix, en français!
Mme Talet a fait une présentation du fonctionnement du système français mais dans ses grandes lignes ainsi que celui du CFAA 47 et de l'apprentissage (définition). Elle a aussi parlé de l'agriculture en Aquitaine et surtout dans le 47, avec un power point à l'appui (quelques chiffres et cultures). 
Notre tour a suivi: aidés d'un pps et de photos de nos entreprises en France, chacun de nous 3 a présenté son lieu de travail.

Franck, écouté attentivement par le directeur adjoint de l'école (coin de droite)
Vincent évoquant quelques données sur "Dordogne Machinisme"
Nous sommes allés manger tous ensemble au self de l'école hôtelière, tout près de notre gîte. 

L'après-midi a été consacrée à deux visites: une d'un élevage de poussins et Prim'Holstein et l'autre d'un centre de recherches sur les fraises et quelques légumes. 

Dans la première entreprise de M. Faes à Meer, nous avons vu deux bâtiments de 20.000 poussins chacun (2 fois 1.000m2 de surface). Les bâtiments sont chauffés avec 500m3 de bois par an. Il n'y a que 4 installations de la sorte en Belgique. Il y a 15.000 euros de frais (10.000 pour le chauffage et le reste pour les frais vétérinaires ou autres).
 


La salle de traite pour 6 vaches (2x3 par côté): 4 heures le matin autant le soir!
M. Faes et son frère se sont installés en 1999 mais n'ont hélas pas de relève; ils ne font donc aucun investissement. Ils se répartissent les tâches, un aux volailles et l'autre aux vaches. C'est un avantage pour eux car ils peuvent mieux gérer leur temps libre, organiser leurs vacances.
Le troupeau de 80 vaches laitières se trouve dans une vieille étable; elles sont toutes sur caillebotis. Le quota laitier est de 800.000 litres. Les frères Faes essaient d'optimiser la production de lait en donnant à leurs meilleures vaches (elles font 60l par jour) une ration très élaborée. Même l'eau distribuée est contrôlée: il s'agit d'eau potable afin de réduire au maximum les maladies
C'est un troupeau qui sort en été dans les pâtures, fait devenant rare en Belgique car la tendance va à l'intensif. 



Le Centre de recherches "Proefcentrum Hoogstraten" est situé au nord de la province d'Anvers, au beau milieu de la zone horticole qui caractérise le Nord. Depuis sa fondation en 1955, le Centre de recherches joue un rôle important dans le développement et l'expansion de l'horticulture dans la région.
Les nouveaux investissements continus ont veillé à ce que le Centre de recherches devienne une institution moderne et performante. Récemment, 15.700 m² (serres et une partie de l'infrastructure) ont été entièrement rénovées. Le Centre a également obtenu le label "GEP", gage de bonnes pratiques expérimentales. 
Vue aérienne du site d'environ moins de 2 hectares

Les serres atteignent les 8 mètres et 9 mètres à leur point le plus haut


Les variétés de tomates: "baron", "prince", "princess", "elite", "prunella", autres spécialités

 

Le Proefcentrum se spécialise dans la recherche sur les cultures sous serre (fraise, tomate et poivron) et la culture de fraises en plein air
50% au minimum de l'équipe de direction est composée de producteurs. Il ne s'agit pas de faire du profit mais de la recherche. D'ailleurs, le Centre est financé par le gouvernement flamand, les producteurs, les ventes aux enchères des légumes produits ("à l'horloge" = la vente se déroule en faisant défiler des prix à la place des heures sur un cadran; l’acheteur assis à un pupitre fixe le prix en arrêtant l’horloge en poussant sur son bouton), des sponsors, de projets d'innovation, des projets financés par l'Europe et autres.
Le comité technique pratique des contrôles (maladies, parasites), conseille en matière de techniques culturales, de matériel, etc. Il y a 2 chefs de culture pour s'occuper des tomates, autant pour les poivrons et 3 pour les fraises. En tout, une cinquantaine de personnes travaillent sur le site.


Nous devions nous habiller de blouse de la tête aux pieds


Dance des épées à Anvers: une fois dans l'année!


Dimanche matin de très bonne heure, à Anvers, j'ai pu assister à la "dance des épées". Deux formations étaient présentes, l'une devant la cathédrale, l'autre pour ne pas rivaliser certainement, se trouvait devant l'hôtel de ville tout près. Il faisait un froid de canard. Seuls les danseurs se réchauffaient en tapant des pieds au sol, au rythme de la musique. Ce fut la première surprise de la journée. Je me suis trouvée simplement au bon endroit, au bon moment. 

Informations tirées de :  
http://www.marek.be/langewapper/zwaarddans/ladanse.html

                                     La danse des épées d’Anvers
                                        (De Antwerpse zwaarddans)

La danse des épées, exécutée au dimanche de la Mi-Carême (trois semaines avant Pâques) devant la cathédrale d’Anvers, fait partie de la famille des danses des épées en chaîne. C’est à dire que chaque danseur donne la pointe de son épée à son voisin pour former ainsi une file ou un cercle. Pendant la danse les danseurs exécutent plusieurs figures sans lâcher la pointe de l’épée du voisin.(...)



A Anvers la tradition a été reprise en 1970 par les membres du Dansgroep Lange Wapper selon une chorégraphie de Renaat Van Craenenbroeck et cela après plusieurs siècles. Les dernières mentions de la danse des épées à Anvers remonte au 16ème siècle, quand des danseurs faisaient partie de l’Ommegang (la grande procession de la ville).

Histoire
 Les plus anciennes mentions des danses d’épées en chaîne se retrouvent en Flandres. La première mention connue date de 1389 et parle de bateliers «jouant au mardi-gras avec des épées » dans la ville. On a réussi à retrouver en Flandres quelque 200 localités ou les danseurs d’épées ont existé.
Mais également dans d’autres pays la danse existait. On retrouve des traces de Scandinavie jusqu’en Andalousie et de l’Angleterre jusqu’en Slovaquie et Croatie. En Allemagne on retrouve un grand nombre de mentions, alors qu’à Überlingen, au lac de Constance, une danse est exécutée qui remonte au moins à 1646. Également jusqu’à présent la danse est exécutée dans plusieurs villages de Moravie et dans l’ile de Korcula en Croatie. Pour ne pas parler des danses d’épées des Basques et ceux d’Andalousie, ni de celles exécutées en Angleterre, spécialement dans le Yorkshire et la région de Sheffield. N’oublions pas le Bacuber à Pont-de-Cervières, près de Briançon, ni le Bal do Sabre à Bagnasco dans le Piémont. En Campine belge existe également jusqu’a présent des danses dans lesquelles l’épée a été remplacée par un bâton. En plus les danseurs font emploi d’un cerceau, par lequel ils passent chacun à leur tour.

L’organisation
C’est le Dansgroep Lange Wapper qui s’occupe des présentations de la danse à Anvers. Quelque 25 hommes font partie du groupe et s’entraînent pendant toute l’année (une répétition par mois). Le costume (blouson blanc, chaussons blancs, ceintures rouges avec des grelots à la taille et en dessous les genoux) appartient en partie au groupe. Les danseurs doivent prévoir un pantalon blanc, ainsi que chaussettes blanches.
Seulement les instruments traditionnels (cornemuse, vieille, flûte, violon, tambour) sont autorisés à accompagner la danse. Il existe un noyau de musiciens cornemuseurs, mais aux présentations à la Mi-Carême d’autres musiciens sont autorisés à se joindre à eux.
A la Mi-Carême les danseurs se rassemblent à partir de 7 heures du matin dans un petit local Den Hopsack, dans le Kleine Pieter Potstraat. Alors à 8.30h ils partent en cortège de là vers le Handschoenmarkt, situé au pied de la grande tour de la cathédrale, pour exécuter leur première danse. La danse sera répétée six fois dans le courant de la matinée (dernière exécution vers 13.30 h). Après chaque danse les danseurs rentrent à leur local. Chaque danse a une durée d’une vingtaine de minutes.
La première année un nouveau danseur ne peut participer qu’à la première danse.
Après 5, 10, 15, 20, 25, 30 ans de participation le danseur reçoit une médaille.
En cas de décès d’un des danseurs le drapeau porte le deuil et à la première danse on laisse une place ouverte pour le danseur décédé.
La danse et exécutée par onze danseurs. Un bouffon (habillé en jaune et bleu – les couleurs de la joie) et un cheval jupon les accompagnent.
Deux autres éléments font partie de l’événement: la quête et un repas collectif dans le courant de l’après-midi, où les participants reçoivent un diplôme, attestant leur participation.

Carnaval au Luxembourg

Dimanche, Nicolas et Jean-paul se sont rendus au carnaval de Pétange, localité luxembourgeoise. Ils étaient accompagnés de jeunes de leur âge d'une de leur famille d'accueil.
Jean-Paul nous a envoyé quelques photos de la parade; nous y ajoutons quelques informations culturelles qui expliquent ce que sont les carnavals et l'importance qu'ils ont.

Informations tirées de:
http://blog.locationdevoiture.fr/actualites/carnaval-luxembourg.html

Luxembourg, c’est avant tout notre magnifique capitale européenne, située au coeur de l’Europe occidentale entre l’Allemagne, la Belgique et la France. Tout au long de son histoire, la ville forteresse du Luxembourg a prospéré avantageusement. Sa population très cosmopolite est multilingue: allemand, français et luxembourgeois. Plus de 60% d’habitants sont des étrangers, diversité qui renforce un melting pot culturel international.  Ainsi, cette ville foisonne de théâtres, de monuments et de musées (le Musée national d’histoire et d’art, le musée de Tramways et des Bus, le Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg, etc). L’art tient une place importante dans l’espace public. Quelques parcs, places et boulevards sont transformés en immenses galeries en plein air où des artistes mondialement connus sont représentés avec leurs oeuvres contemporaines pour le plaisir des yeux.

Le Carnaval: Luxembourg s’impose comme ville idéale pour un carnaval endiablé. Appelé “Fuesend“, le Carnaval  est une des grandes attractions de la ville. Il débute traditionnellement le jour de la Chandeleur (2 février) pour finir le Aschermëttwoch (mercredi des Cendres c’est à dire le 9 mars). Durant toute cette période, les villes et villages organisent de nombreuses cavalcades connues comme celles de Diekirch, Esch-sur-Alzette, Remich et Pétange, et des cortèges pour le plus grand bonheur des petits et grands. Les bals masqués des villes d’Echternach, Vianden et Wormeldange sont également de la partie. Les points culminants du carnaval sont les suivants: le jeudi gras, le dimanche de carnaval, les lundi et mardi suivants, ainsi que le dimanche de la mi-carême. La cavalcade de Diekirch fait partie des plus prisées. Elle se déroule tous les ans le dimanche de carnaval, avec une longueur de parcours d’environ 2000 mètres et en moyenne 1800 participants. Le cortège dure environ 3 h30. Pendant leur passage, les figurants distribuent environ 5 tonnes de bonbons, chocolats et autres friandises comme des Verwuerelter qui sont des beignets de carnaval au fromage.











Pour clôturer le carnaval la tradition locale veut que des jeunes de la région se baladent en brandissant la « Stréihmännchen » (une grande poupée de paille ou « Stréihfrächen » lors d’une année bissextile) le long des rues. Arrivés sur le pont de la Moselle, ils enflamment la poupée avant de la lancer dans le fleuve. Le carnaval est également l’occasion pour les amateurs de douceurs, de savourer les gourmandises luxembourgeoises typiques, comme: les Verwurzelt Gedanken  traduit par “pensées brouillées”. Il s’agit de pâtes saupoudrées de sucre glace, les Nonnefäscht ou “pets de nonne”, des beignets saupoudrés de sucre glace, les Täertelcher ou beignets, les Maisercher traduit par “beignets en forme de souris” ou les Stretzegebäck qui sont des petits gâteaux de pâte échaudée, passés au four. 

lundi 11 mars 2013

Notre week-end détente et souvenirs

Samedi, nous avons un peu travaillé, après une petite grasse matinée. Nous sommes allés manger à Hoogstraten, un repas léger composé de snacks (croques madame, tartines au kip curry, etc). Nous avons fait quelques achats de vêtements et de chaussures. Geoffrey et moi avons opéré un "grand" relooking dans notre tenue...
Le soir, nous avons porté nos nouveaux achats pour aller à Highstreet (grande boîte de nuit très sécurisée à Hoogstraten): c'est un boîte très jolie, à l’architecture à la fois ancienne et contemporaine. Le design est étudié. L'ambiance est différente de celle de nos boîtes habituelles: les gens dansent moins, ils restent entre eux, debout ou assis autour de nombreuses tables et discutent en buvant de la bière, whisky, alcools divers à l'exception du Jet et du Ricard. L'ambiance est sympathique. On s'est sentis un peu regardés en entrant mais bon, rien de méchant.

Dimanche, coucher à 4h et lever entre 6h30 et 7h. Nous nous sommes levés tôt pour aller à la gare de Brecht. Objectif: se rendre à Anvers pour prendre le train vers Bruges. Nous y sommes parvenus vers 10h45, le train ayant eu du retard. En arrivant, nous avons pris de nombreuses photos: l'architecture locale et les canaux de la vieille ville nous ont séduits. Nous sommes allés déjeuner dans un restaurant: Franck et Geoffrey ont enfin mangé des légumes! Nous avons poursuivi notre visite et fait quelques arrêts pour des achats de souvenirs. Il y avait aussi une expo d’œuvres originales de Picasso dans le Oud Sint-Jan. On a beaucoup apprécié les canaux.





La Burg est l’une des plus belles places que compte la ville. On voit l’Hôtel de Ville du 14e siècle; Bruges y est administrée depuis plus de 600 ans. Pendant tout ce temps, ce remarquable édifice historique a dominé la place majestueuse. La richesse de Bruges ne se révèle ainsi en nul autre endroit.



La photo précédente est à aligner avec celle-ci par la gauche.



Petites infos tirées de http://www.linternaute.com/voyage/unesco/europe/belgique/bruges/bruges.shtml: "considérée comme une des plus belles villes d'Europe, Bruges, surnommée la "Venise du Nord", sait séduire ses visiteurs par ses canaux, ses ponts et ses vieilles maisons de style gothique en briques, caractéristiques de l'Europe du Nord et de la Baltique. Située à 13 km de la mer du Nord, Bruges émerveille par l'élégance de son habitat historique d'époque médiévale. La ville recèle ainsi de nombreux trésors dont trois figurent sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco : les Béguinages flamands qui furent inscrits en 1998, les Beffrois de Flandres et Wallonie en 1999 et enfin le centre historique de Bruges en 2000".

Bruges est aussi la capitale mondiale du chocolat!! Il y avait d'ailleurs des chocolateries partout.
Nous sommes rentrés vers 16h15 à Anvers. Il a fait très froid toute la journée.

                               Vincent