Les premières journées des 3 garçons en Belgique

"Mon ressenti sur l'entreprise? Très rassurant par rapport à la communication avec le maître de stage Henk Van Beek; c'est une entreprise sympathique, familiale, qui je pense va me permettre de prendre connaissance de certains aspects du métier: greffage à l'anglaise, autre façon de cultiver les arbustes (arbustes sur tige) et les variétés de bruyères totalement inconnues pour moi.

Cette entreprise compte 2 salariés (Henk et sa mère); son père est à la retraite mais a plaisir à venir aider (il s'occupe des greffes). Il y a deux hectares en tout. Henk exporte ses productions dans les pays scandinaves, Pays-Bas, un peu l'Allemagne et un peu la France et la Belgique, bien sûr!

On a vu beaucoup de salix, eonymus, glycine, de bruyères, etc.

Aujourd’hui, premier jour,  j'ai mis de la paraffine sur les salix greffés. J'ai eu du coup une initiation au greffage (j'en ai greffé 2 - nous verrons si cela donne quelque chose juste avant mon départ). J'ai préparé aussi les greffons, autour de 150 en 30 minutes environ". Geoffrey (bac pro terminale horti)

Greffe de Salix (arbre - le saule), ici avant la paraffine

Petit plaisir de Geoffrey: la photo travaillée

"Je suis sur une très grosse exploitation qui compte 2000 cochons. Christ et moi-même faisons des efforts pour échanger en français et en anglais. Finalement, ce n'est pas trop difficile de se comprendre.

Bilan: journée fatigante, une odeur très très forte et une chaleur à l'odeur d'ammoniaque. Après ma douche, je sens encore le porc! J'ai assisté à beaucoup de manipulations de cochons: chargement dans le camion ce matin de porcs de 113 kg en moyenne, vaccinations de porcelets, curage des mères, tellement de choses!" Vincent (bac pro terminale agro-équipement)

"Je suis content du lieu de stage: c'est une exploitation très typique pour la région avec un éleveur pointu, Yves Gericke. Il m'explique bien: il parle le français et connaît le vocabulaire technique. Je trouve un peu difficile le repas du midi car c'est très différent de ce que je connais chez moi. Mais c'est normal, c'est une autre culture et c'est intéressant de la découvrir, surtout que cela se produit dans un contexte familial. 

Ce matin, Yves m'a montré toutes les vaches et j'ai paillé les stabulations des mères et des veaux. J'ai donné de l'ensilage. On est ensuite partis en tracteur vers une concession New Holland pour le réparer. Sylvia, l'épouse d'Yves, est venue nous chercher. Après le repas, on a assisté un inséminateur qui a prélevé des embryons sur 2 vaches. Cela a pris toute l'après-midi car il a tout passé au microscope: il a pu sortir 6 embryons". Franck (bac pro terminale agro-équipement)

La stabulation des mères

Une sur les deux stabu des veaux