dimanche 28 février 2016

Bilan de la deuxième semaine de stage pour Adrien - Asturies

Bonsoir,
Le temps s'est nettement dégradé pour cette fin de semaine, de fortes pluies et du vent ont balayé les Asturies.
Cependant, mon stage suit son court et se passe toujours très bien; la famille fait preuve depuis le début d'une grande gentillesse ainsi que le personnel. Ils me montrent toutes les recettes, les méthodes de fabrication, ainsi que les petits détails.
Jeudi, avec Alberto et Angel, nous avons été visité le centre d’insémination de Gijón, c'est un site gigantesque qui sélectionne les taureaux de races laitière, il y a un laboratoire, une salle de récolte des semences. Je n'avais jamais visité de centre d’insémination, c'est une chance pour moi. De plus le directeur parlait français et m'a expliqué en détail le fonctionnement du centre.
L'après-midi, nous nous sommes rendus dans une des meilleures fermes laitières d’Espagne, une exploitation impressionnante. Elle compte 500 têtes dont 250 à la traite, la production annuelle est de 3 millions de litres de lait, et une moyenne de 40 kg de lait par jour par vache. Pour autant la ferme ne compte que 80 hectares.
L'exploitant est un grand féru des concours et gagne tous les ans de nombreux prix dans les plus grands concours espagnols. Ainsi j'ai pu voir ses meilleures vaches, dont une qui en 2013 a remporté le 1er prix de la meilleure vache espagnole et qui à fait seconde l'année dernière.
Les 10 meilleures vaches de l'exploitation sont aussi grandes que moi.

Vendredi matin, Angel m'a mené visiter une ferme différente et assez surprenante; cette ferme compte 135 vaches en production. La traite est effectuée par deux robots de traites Lely, une stabulation d'un seul tenant bien organisée. La production annuelle est de 1 300 000 litres. Jusque là, vous me direz rien d’extraordinaire. Mais cette exploitation n'a besoin que d'une personne pour fonctionner, car il y a 0 hectare, pas de tracteur, pas de matériel; la seule machine présente sur l'exploitation est un bodcat pour déplacer les fourrages. L'exploitant achète absolument tout (nourriture, paille...). Le lisier est vendu à un agriculteur voisin. C'est un ancien vétérinaire qui s'est lancé dans la production laitière, sans terres.
Samedi, nous avons fait un peu de riz au lait et des yaourts; ensuite nous avons nettoyé le laboratoire puis nous avons raclé l'aire de promenade des vaches.
Presse à fromage pour extraire le petit lait encore présent

Bonne soirée
Adrien



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