Le projet MEDAA (Mobilité Européenne de l'Apprentissage Agricole) permet aux apprentis et personnels du CFAA47 de faire un stage professionnel en UE depuis plus de 10 ans. Les objectifs de chacun et les destinations sont toujours assez variés. Rejoignez nous et suivez toutes ces actions ! Ce projet est financé avec le soutien du programme Erasmus+ de l’Union européenne.
vendredi 19 décembre 2014
samedi 9 août 2014
Notre 3ème projet MEDAA est accepté!
Nous avons eu le 28 juillet la bonne nouvelle tant espérée: notre 3ème projet de
mobilité réunissant les 5 CFA agricoles d'Aquitaine sera subventionné
par le programme européen ERASMUS+.
Il concernera 224 apprenants des niveaux IV et V, 39 personnels qui souhaitent se former en Europe et 26 accompagnateurs.
Nous vous invitons donc, par le biais d'un blog mutualisé, à suivre les
actions de préparation au départ et les mobilités de tous ces publics
issus des CFAA de la Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne et
Pyrénées Atlantiques: http://apprentisagricoles.blogspot.fr/
A bientôt donc!
mardi 27 mai 2014
Thomas nous l'avait promise!
Thomas, actuellement en 1ère bac pro SDE, était parti en stage en Belgique chez un éleveur laitier (janvier 2014 - 3 semaines). Il nous avait promis une vidéo. La voici:
http://www.youtube.com/watch?v=Xn9mGXaoTx4 (traite des vaches)
http://www.youtube.com/watch?v=Xn9mGXaoTx4 (traite des vaches)
mercredi 14 mai 2014
Une restitution réussie: déjà la 4ème édition!
La restitution collective annuelle s'est déroulée à l'amphi du lycée Etienne Restat de 15h45 à 17h30. Il s'agissait de la 4ème édition, clôturant ainsi le projet MEDAA 2.
Le récit des bénéficiaires était illustré par des photos de leur lieu de stage. Ils ont tour à tour décrit leur entreprise d'accueil, les activités qu'ils y avaient menées et les compétences professionnelles développées sur place. Quelques anecdotes (difficultés rencontrées sur place par exemple) ont été évoquées avec une pointe d'humour. Les bénéficiaires ont répondu avec assurance aux questions qui leur étaient posées par les formateurs, le directeur du CFAA47, les apprentis parfois. Les classes de Bac pro 1ère et terminale de Ste Livrade étaient là ainsi que quelques jeunes de terminales de Villeréal et le groupe des BTSA ACSE 2.
Deux maîtres d'apprentissage ont témoigné également en précisant que l'opportunité était telle qu'ils avaient tout mis en oeuvre pour la favoriser; ils ont reconnu les apports de cette expérience: des prises d'initiatives, une meilleure communication, un plus grand investissement de leur salarié sur leur propre entreprise à la suite du stage. Ils encouragent de telles initiatives.
Tous les bénéficiaires ont reçu l'Europass Mobilité attestant de leur présence en stage et listant les aptitudes professionnelles, linguistiques et sociales développées à l'occasion de ces 3 semaines passées dans un pays de l'UE. L'Europass est rempli et signé par les maîtres de stage. Ce document reconnu en Europe leur sera très utile lors d'une éventuelle recherche d'emploi.
Tous les bénéficiaires ont reçu l'Europass Mobilité attestant de leur présence en stage et listant les aptitudes professionnelles, linguistiques et sociales développées à l'occasion de ces 3 semaines passées dans un pays de l'UE. L'Europass est rempli et signé par les maîtres de stage. Ce document reconnu en Europe leur sera très utile lors d'une éventuelle recherche d'emploi.
Quelques photos prises lors du MIL en Belgique par les BTSA ACSE 1 ont été enfin commentées par Karoll Sfiligoï, formatrice impliquée dans les projets MIL.
La restitution s'est soldée par le verre de l'amitié permettant l'échange entre apprentis, parents, maîtres d'apprentissage et les membres de l'équipe pédagogique venus écouter les jeunes témoigner.
La restitution s'est soldée par le verre de l'amitié permettant l'échange entre apprentis, parents, maîtres d'apprentissage et les membres de l'équipe pédagogique venus écouter les jeunes témoigner.
Séverin (BPA) avait soigneusement préparé son power-point avec tout un tas de données techniques sur l'entreprise d'accueil au Luxembourg (élevage de bovins viande - charolaises et race Aubrac) |
Élodie a présenté l'exploitation en bio (maraîcher) où elle a passé 3 semaines et qu'elle rejoignait chaque jour en vélo (30 à 45 minutes/trajet) |
vendredi 2 mai 2014
dimanche 13 avril 2014
L'arboretum de Kalmthout: à revoir!
Notre groupe s'est rendu à l'arboretum situé à environ 30 minutes du gîte. En chemin, nous nous sommes arrêtés pour rencontrer le pépiniériste Henk Van Beek (voir article précédent).
Voilà 150 ans que les arbres les plus anciens de l’Arboretum
Kalmthout ont été plantés par Charles Van Geert. Sa pépinière a grandi
et est devenue aujourd’hui un parc magnifique grâce aux efforts de ses
successeurs: Antoine Kort d’abord, Robert et Jelena de Belder ensuite.
Avec 12 hectares, plus de 7.000 arbres et arbustes rares et des centaines de
plantes vivaces, l'Arboretum de Kalmthout offre une collection unique et
de renommée mondiale. Ces collections comptent parmi les plus
belles d'Europe. Des spécialistes du monde entier viennent examiner et
étudier les plantes.Les collections jouent également un rôle
important dans la préservation du patrimoine végétal et horticole de
Belgique et plus particulièrement de Flandre.
Le domaine est ouvert tous les jours pour des visites
individuelles ou en groupes pendant la période de mi-mars à la
mi-novembre.
Un nichoir pour hiboux? |
Wim à gauche, enseignant de zootechnie et d'agronomie au VITO (l'établissement partenaire) et M. Izard (formateur du CFA) échangeant sur l'agriculture et les traditions de nos deux pays. |
Les arbres les plus anciens de l'Arboretum de Kalmthout ont donc été plantés
il y a plus de 150 ans par Charles Van Geert. Sa pépinière est devenue
un magnifique arboretum. De nombreuses plantes ligneuses rares ont été
plantées par les successeurs de Van Geert, Antoine Kort ainsi que Robert
et Jelena de Belder.
La force de l'Arboretum de Kalmthout réside dans la particularité
avec laquelle la collection de plantes scientifiques est reprise dans
l'architecture du jardin. Les combinaisons inhabituelles d'arbres
et d'arbustes fleurissant abondamment plongent toute l'année le jardin
dans une mer de couleurs. Entre ceux-ci, des sentiers sinueux d'herbe
fraîche invitent le visiteur à des promenades dans ce
jardin de douze hectares. L'aménagement des végétaux est naturel et harmonieux.
L'Arboretum de Kalmthout possède l'une des collections de plantes les
plus belles et les plus variées du continent européen. Dans le jardin,
on trouve des centaines de roses, plus de six cents variétés
différentes d'azalées et de rhododendrons, des magnolias, des cerisiers,
des érables du Japon et bien d'autres encore. Les hamamélis de
l'Arboretum de Kalmthout sont mondialement connus. En janvier et
février ont lieu les Fêtes de l'hamamélis pour célébrer la floraison
hivernale unique des vieux hamamélis qui se sont largement développés.
Elodie en stage pour 3 semaines dans le cadre du programme Leonardo da Vinci nous a accompagnés pour la visite de l'arboretum puis celle de la gazonnière Ooms. Le jeudi était son jour de repos. |
Mme Sfiligoï (formatrice du CFA) avait fait de cette grande chaise en bois un observatoire idéal dominant une bonne partie de l'arboretum. |
L'histoire de l'Arboretum de Kalmthout remonte à
1856, quand le pépiniériste anversois Charles Van Geert a inauguré à
Kalmthout un terrain d'essai pour sa pépinière à Anvers. Le lieu est resté une
pépinière jusqu'en 1952, année au cours de laquelle les frères Georges
et Robert de Belder ont acheté le terrain pour en faire leur jardin de
collection privé.
Vangeertenhof 1856 - 1897 D'Anvers à Kalmthout
Charles Van Geert |
Charles Van Geert possédait une pépinière florissante au cœur d'Anvers,
à l'endroit où se trouvent aujourd'hui le zoo et la Gare Centrale. À
Kalmthout, il découvrit une belle possibilité d'étendre ses activités
grâce à de nouveaux terrains d'essai. Il souhaita y tester la capacité
des plantes à résister à l'hiver - surtout des conifères importés de
Chine et du Japon, des « sapins étrangers » ainsi qu'il les nommait.
« Je souhaite fonder à
Calmpthout un jardin et une pépinière qui deviendront le joyau de la commune et
qui offriront aux habitants de votre commune des avantages
considérables grâce au personnel qui sera nécessaire pour
y travailler, aux étrangers qui viendront le visiter, aux essais qui y
seront réalisés et enfin, à la diffusion de
connaissances utiles concernant la culture des arbres fruitiers. »
Charles Van Geert
Nouveautés
Dès sa période anversoise, Van Geert montre un grand intérêt pour toutes les nouveautés que les chasseurs de plantes ramènent d'Extrême-Orient et d'Amérique. Il introduit ainsi les premiers exemplaires d'hamamélis, d'hydrangea, d'hosta, d'iris, d'hellébore et de bien d'autres plantes. L'érable du Japon, Acer shirasawanum « Aureum » , qui ne sera introduit officiellement sur le continent européen qu'en 1888, se trouve déjà dans le catalogue de Van Geert en 1887 ! Il disposait donc déjà de cette plante quelques années avant de pouvoir en vendre les premiers plants cultivés. Le pin parasol du Japon, Sciadopitys verticillata, introduit en Angleterre en 1861 et proposé dans le catalogue de la pépinière de Van Geert en 1862 était lui aussi en sa possession bien avant cette date.Le premier arboretum
Charles Van Geert réserve une partie de la pépinière à ses arbres les
plus particuliers. Il les laisse grandir jusqu'à leur taille adulte, de
sorte que nous pouvons encore les admirer aujourd'hui. Cet endroit, que
Van Geert baptise son «arboretum», est encore aujourd'hui une partie
exceptionnelle de l'arboretum actuel.
Ces informations proviennent de: http://www.provant.be/fr/loisirs/domaines/arboretum_kalmthout/introduction/histoire/
jeudi 10 avril 2014
Une visite inoubliable de Bruges
Mardi, nous sommes allés visiter Bruges en mini-bus avec Mme Sfiligoï et Mr Izard. A peine arrivés, nous avons sauté dans des bateaux. Nous nous croyions à Venise! En effet, Bruges est aussi appelée la petite Venise. Le pilote nous a fait la visite commentée en français des curiosités, des maisons, des églises, du Beffroi, etc. C'était très bien: nous avons appris beaucoup de choses sur l'architecture belge. La promenade a duré 35 minutes.
Nous sommes allés manger tous ensemble en terrasse (chauffée): il faisait beau mais le vent était quand même frais. Nous nous sommes laissés tenter par du "porc à la brugeoise".
Nous avons fait quelques boutiques et vu de plus près le Beffroi, le musée de la bière.
M. Izard a insisté fortement pour que l'on aille ensuite voir la mer. 20 minutes plus tard, il finissait à l'eau! Juste les pieds en fait.
Départ pour les canaux de Bruges. |
Le béguinage de Bruges: un endroit très apaisant. |
Le MIL en Belgique: c'est super! Nous sommes bien ici. Nous avons fait pour l'instant 2 visites professionnelles que mes camarades commenteront plus tard. Je connaissais déjà le coin pour y avoir séjourné 3 semaines il y a 2 ans, quand j'étais en bac pro au CFA (stage professionnel). Je suis content d'y revenir, j'avais de très bons souvenirs ici.
Kevin B.
Visite de la pépinière de Henk Van Beek à Loenhout: vivre de sa passion
"La visite de la pépinière de Henk Van Beek nous a plu même si nous ne sommes pas en horti. Cela m'a permis de découvrir un autre milieu et des pratiques comme la greffe à l'anglaise. Sur nos exploitations, ce n'est pas du tout ce que l'on voit (je suis apprentie dans un élevage bovin lait et transformation). M. Van Beek ne compte pas ses heures, il s'investit totalement dans son travail. Il veut faire vivre son entreprise mais avant tout sa passion.
Je suis étonnée par le fait qu'on trouve en Belgique de la bruyère, une de ses spécialités; je les ai plus souvent vues en milieu aride, en montagne, mais d'un autre côté, la terre ici est sableuse.
De plus, Henk nous a confié sa stratégie: vouloir surprendre la clientèle en lui proposant ce que les autres ne proposent pas à la vente. Son entreprise familiale est petite et donc pour vivre, il doit se démarquer. Il a choisi par conséquent les arbustes sur tige et les bruyères".
Héloïse
Une grande variété de bruyères; ici, les dernières de la saison. |
Une des serres abritant les arbustes sur tige. |
Henk nous montrant un cotoneaster greffé par ses soins il y a un an - variété qui connaît un franc succès. |
Henk nous a fait une démonstration de greffage: le soin qu'il met, la précision du geste, m'ont surprise. |
Une visite agréable d'une pépinière familiale de par la taille et par le contact avec l'exploitant. |
mardi 8 avril 2014
Suivi en entreprise en Belgique: "Wijngaardhof-biogroenten"
Elodie en BPA au CFA de Ste Livrade a reçu aujourd'hui la visite d'une formatrice lors de son stage de 3 semaines à la ferme Wijngaardhof (à Westmalle - province d'Anvers).
L'entreprise de stage d'Elodie se compose principalement de 1/2 ha de serres (plastique) et de 1500m2 (récemment dégagés). Il n'y a pas de culture hors sol.
De très nombreux légumes et aromatiques (et quelques framboises) y sont cultivés: coriandre, menthe, thym, persil, blettes, radis, haricots, plusieurs variétés de choux, céleri, oignons, betteraves, etc. Cependant, les serres n'étant pas chauffées, l’activité est au ralenti en période hivernale et se limite aux légumes résistant bien aux basses températures.
Elodie et son tuteur, M. Bervoets, satisfait du travail de la jeune fille |
L'équipe de travail se compose de 4 personnes à temps plein et quelques saisonniers en périodes de pointe. Il faut en effet assurer le suivi des cultures, faire le marché le dimanche (depuis 30 ans maintenant), accueillir les clients à la boutique sur place et préparer tous les paniers (système proche de nos AMAP) commandés par internet et livrés le lundi à Anvers.
Des panneaux accueillants signalent bien l’exploitation et sa boutique |
Godfried
Bervoets est installé depuis 1991. Passionné par l'agriculture biologique depuis toujours, c'est en vendant le surplus de son potager personnel sur les marchés qu'il décida, à la demande croissante de ses clients, d'en faire son activité principale. Et l'exploitation (des terres noires, riches en humus) fut achetée.
L'objectif de ce maraîcher à l'heure actuelle n'est pas de s'agrandir pour produire plus mais produire le mieux possible: c'est ainsi que certains aménagements ont été entrepris pour que le travail se fasse dans de meilleures conditions.
L'irrigation se fait essentiellement grâce la récupération des eaux de pluie (toitures des bâtiments et des serres) que l'on retrouve dans ce bassin d'une capacité d'1 million de litres. |
Le maraîcher ne bénéficie d'aucune subvention car 50% de ce qu'il vend a été acheté - il n'est pas considéré comme "exploitant agricole" à part entière. Pour satisfaire sa clientèle, M. Bervoets a fait le choix de lui offrir le maximum de produits bio: on trouve donc dans la boutique ses légumes, du fromage et de la viande issus de l'agriculture locale, des fruits exotiques, des produits ménagers, des aides culinaires, etc.
Ce qu'il met en avant toutefois est la fraîcheur de ses légumes: récoltés le vendredi, ils sont mis à la vente le samedi même à la boutique et vendus le dimanche au marché puis le lundi en paniers. Les invendus sont achetés par un grossiste. La production est donc toute écoulée.
Ici, pas d'apport d'engrais chimique, normal. C'est le compost maison (déchets de légumes et crottin de cheval du voisin) qui fait office d'engrais. La rotation des cultures joue aussi un rôle important.
Un choix de légumes étonnant, une fraîcheur et une qualité garanties |
Ce suivi est certainement à ce jour le plus long que le CFAA 47 ait connu: plus de 1000 km (en mini-bus) et 2 heures (en vélo) pour se rendre sur l'entreprise. La formatrice en charge du suivi a profité de sa présence à Hoogstraten (MIL des BTSA ACSE) pour visiter l'exploitation de M. Bervoets et voir si le stage d'Elodie se déroulait correctement.
lundi 7 avril 2014
Belgique: les premiers commentaires de quelques BTSA ACSE
"Ce MIL est une découverte d'un autre pays frontalier. Je suis surpris par la proprété des exploitations et par celle des villes. Le gîte est chouet, convivial, tranquille. On est partis en 2nde avec le CFA de Ste Livrade au Futuroscope, donc le voyage de groupe, je connais; cela ne m'a pas fait peur.
Les villes sont jolies, typiques avec la brique ainsi que les toitures. Je me sens bien ici car l'on est dans la campagne, pas trop en ville.
Je n'ai pas d'attentes particulières par rapport aux visites, je veux tout simplement profiter, découvrir autre chose. L'aspect céréalier ici m'intéresse quand même beaucoup". Mathieu A.
"Je suis dépaysé par la planitude du secteur. C'est propre. Je trouve que les habitants sont très courtois et aiment leur pays. Le côté visuel me plaît: les maisons aux façades de briques. Le dialogue est difficile à cause de la barrière de la langue puisqu'ici les gens parlent le néerlandais.
La vie de groupe est très agréable. Le gîte est impeccable. Je suis ouvert mais.... casanier. Je ne suis pas déçu pour l'instant.
J'attends des informations très techniques chez les professionnels que nous allons rencontrer: les fourrages, l'élevage, l'aspect sanitaire, l'alimentation, etc.
Je ne suis pas très ville mais ce que l'on a vu aujourd'hui est franchement à voir. On a travaillé beaucoup pour le financement de ce projet et l'on attend maintenant notre récompense". Mathieu L.
"Je suis agréablement surpris par la courtoisie des Belges. La conception et la qualité du gîte. C'est une ferme qui a été repensé intelligemment: transformation en gîte et salon de thé. Il serait intéressant de voir comment Leen et Ludo travaillent: valorisation de leur ferme, des oeufs, du lait, etc. Ce MIL m'a permis de venir en Belgique car je ne pense pas qu'un jour j'y serais allé.
Le MIL pour moi c'est: mieux se connaître avec la classe, découvrir du pays, ses coutumes, les monuments et les systèmes agricoles. La gazonnière, ce n'est pas quelque chose que l'on a l'habitude de voir aussi." Tanguy
"Je suis content de me retrouver de nouveau en Belgique. Il faut quand même dire que beaucoup ne choisirait pas de faire leur MIL ici: ce n'est pas, pour nous gens du sud, la 1ère destination à laquelle nous penserions. Il y a une richesse historique, culturelle, de belles visites à faire. Je suis satisfait que les apprentis aient eu l'ambition et la faculté d'organiser ce MIL, de le financer. Il s'agit d'une nouveauté dans la pédagogie de notre BTSA. Le groupe a suivi. Espérons que cela se pérennise". Eric (formateur)
"Le MIL est fabuleux à tous les sens du terme: c'est la découverte d'un pays que je ne connaissais pas, et les apprentis sont modèles pour l'instant. En espérant que cela fédère une vraie ambiance de travail, de vie de groupe pour l'année à venir". Karoll (formatrice)
Les villes sont jolies, typiques avec la brique ainsi que les toitures. Je me sens bien ici car l'on est dans la campagne, pas trop en ville.
Je n'ai pas d'attentes particulières par rapport aux visites, je veux tout simplement profiter, découvrir autre chose. L'aspect céréalier ici m'intéresse quand même beaucoup". Mathieu A.
Le groupe devant l'hôtel de ville, au pied de la statue de Silvius Brabo (un géant, Druoon Antigoon, collectait un droit de passage très lourd sur les bateaux qui passaient et coupait la main de ceux qui refusaient de payer. Un soldat romain, Silvius Brabo, tua le géant, lui coupa la main et la jeta dans l'Escaut. D'où le nom 'Hantwerpen' (hand=main, werpen=jeter) devenu Antwerpen) |
La vie de groupe est très agréable. Le gîte est impeccable. Je suis ouvert mais.... casanier. Je ne suis pas déçu pour l'instant.
J'attends des informations très techniques chez les professionnels que nous allons rencontrer: les fourrages, l'élevage, l'aspect sanitaire, l'alimentation, etc.
Je ne suis pas très ville mais ce que l'on a vu aujourd'hui est franchement à voir. On a travaillé beaucoup pour le financement de ce projet et l'on attend maintenant notre récompense". Mathieu L.
Les apprentis se dirigent vers le "MAS" - musée d'Art Contemporain de la ville |
"Je suis agréablement surpris par la courtoisie des Belges. La conception et la qualité du gîte. C'est une ferme qui a été repensé intelligemment: transformation en gîte et salon de thé. Il serait intéressant de voir comment Leen et Ludo travaillent: valorisation de leur ferme, des oeufs, du lait, etc. Ce MIL m'a permis de venir en Belgique car je ne pense pas qu'un jour j'y serais allé.
Le MIL pour moi c'est: mieux se connaître avec la classe, découvrir du pays, ses coutumes, les monuments et les systèmes agricoles. La gazonnière, ce n'est pas quelque chose que l'on a l'habitude de voir aussi." Tanguy
Devant "la Maison des Bouchers" |
"Je suis content de me retrouver de nouveau en Belgique. Il faut quand même dire que beaucoup ne choisirait pas de faire leur MIL ici: ce n'est pas, pour nous gens du sud, la 1ère destination à laquelle nous penserions. Il y a une richesse historique, culturelle, de belles visites à faire. Je suis satisfait que les apprentis aient eu l'ambition et la faculté d'organiser ce MIL, de le financer. Il s'agit d'une nouveauté dans la pédagogie de notre BTSA. Le groupe a suivi. Espérons que cela se pérennise". Eric (formateur)
"Le MIL est fabuleux à tous les sens du terme: c'est la découverte d'un pays que je ne connaissais pas, et les apprentis sont modèles pour l'instant. En espérant que cela fédère une vraie ambiance de travail, de vie de groupe pour l'année à venir". Karoll (formatrice)
Un bol d'air frais le long de la , près du "Steen", le château fort de la ville |
dimanche 6 avril 2014
Nous sommes arrivés en Belgique
Bonsoir à tous!
nous sommes bien arrivés à Hoogstraten vers 18h30. Le trajet s'est bien passé. Leen, la propriétaire, nous attendait pour nous faire visiter le gîte. Les jeunes ont adoré et vite trouvé leur chambre.
Rendez-vous dans 15 minutes pour aller à pieds en ville et se restaurer.
A demain.
nous sommes bien arrivés à Hoogstraten vers 18h30. Le trajet s'est bien passé. Leen, la propriétaire, nous attendait pour nous faire visiter le gîte. Les jeunes ont adoré et vite trouvé leur chambre.
Rendez-vous dans 15 minutes pour aller à pieds en ville et se restaurer.
A demain.
les BTSA ACSE 1 CFA Ste Livrade sur Lot
Premier repas en commun: que du plaisir pour les papilles! |
vendredi 4 avril 2014
Planning de la semaine de MIL en Belgique flamande - BTSA ACSE - avril 2014
Pour suivre la semaine des apprentis en MIL, voici le planning des visites (professionnelles et culturelles). Le départ aura lieu dimanche matin 06 avril à 7h du CFA de Ste Livrade sur Lot.
Dimanche
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Lundi
|
Mardi
|
Mercredi
|
Jeudi
|
Vendredi
|
Samedi
|
7h :
départ CFA
|
9h : courses
11h: Anvers
(en train)
visites culturelles
|
9h : Bruges
(1h30 de trajet en mini bus)
visites culturelles
|
9 h: visite élevage de porcs
|
9h30 : arboretum (30 min trajet en mini bus) à
Kalmthout
|
9h30 : Breda Pays-Bas
(30min de trajet)
visites culturelles
|
7h :
départ de Hoogstraten
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Repas à la charge de chacun
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Repas à Anvers
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Restaurant à Bruges
|
Repas au gîte
|
Pique-nique sur l'arboretum
|
Restaurant à Breda
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Repas sur l'autoroute
|
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Anvers
suite visites culturelles
|
Bruges
suite visites culturelles
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14h: élevage de Blanc Bleu Belge
17h: bilan du groupe au gîte/échanges
|
15h : gazonnière
17h : pépinière (arbres sur
tige - exportation)
|
14h Poules pondeuses et vaches
laitières sur place
16h visite de Hoogstraten
|
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Arrivée entre 19h et 20h
repas au restaurant
à Hoogstraten
|
Repas au gîte
|
Repas au gite
|
Restaurant
à Hoogstraten
|
Repas au gite
|
Restaurant
à Hoogstraten
|
Arrivée vers 20h au CFA
|
Premier jour de repos pour Elodie
Bonjour,
Aujourd’hui, c’est mon jour de “repos” si on peut dire
ça. Alors je suis allée avec Wim à son école (VITO Hoogstraten). Il m’a demandé de l’aider comme
ça ne me dérangeait pas. Alors le matin j’ai conduit le première fois un GROS
tracteur seule, j’ai passé les griffes environ sur 3ha. On est partis manger avec une personne nommée Bart.
L'après midi: j’avais quartier libre donc je suis allée
en ville pour faire un peu de tourisme et aussi les boutiques.
Elodie.S
![]() |
L'école VITO à Hoogstraten où travaillent Wim et Bart avec qui le CFA travaille pour la mobilité de leurs élèves et de nos apprentis |
mercredi 2 avril 2014
Les 3 premiers jours de stage d'Elodie (classe de BPA TCEEA)
Après être allée en vélo au carnaval où elle a fait beaucoup de photos (elle est passionnée par cet art), Elodie nous raconte son stage:
Bonsoir,
Elodie.S
Bonsoir,
Lundi 31 Mars
C'était mon premier jour de stage. Je suis
contente de ce stage.Les tâches que j'ai faites ce jour:
-le matin j'ai mis en sacs les légumes et les fruits pour différents types de
demandes
-l'après-midi j'ai planté de l'ail avec un ouvrier
Mardi 01 Avril
C'était mon 2ème jour de stage. Les tâches que j'ai faites ce jour:
-le matin: j'ai planté des pommes de terre de 3 sortes avec les deux ouvriers:
pommes de terre rouges, pommes de terre blanches, pommes de terre violettes
-et l'après-midi: on a mis les pots en terre pour planter des haricots et
aussi des fleurs.
Mercredi 02 Avril
3éme jours de stage:
-le matin: on a fini ce que qu'on a fait mardi soir. On a préparé 3
commandes pour les clients.
-l'après-midi: on a planté de la menthe, du persil japonais blanc et
du romarin.
Elodie.S
Élodie, quand nous envoies-tu des photos? Il nous tarde de voir
celles que tu as prises au carnaval par exemple.
dimanche 30 mars 2014
Quelques photos de l'entreprise de stage d'Elodie
En attendant des nouvelles d’Élodie arrivée tout juste samedi en Belgique flamande, voici quelques photos de son entreprise de stage (voir article précédent) - tirées du site internet:
![]() |
![]() |
Une des serres |
![]() |
Les légumes sont vendus à la boutique mais aussi sur un marché local |
Petit mot de Grégory au Luxembourg - 2 semaines de stage déjà!
c'est Gregory. Tout se passe encore très bien. Le Lot et Garonne me manque beaucoup et mes formateurs préférés aussi.
Cette semaine, nous
avons épandu de l'engrais; nous avons commencé à emmener des vaches dans les prés;
on a aussi passé l'ebouseuse dans les prairies.
Si tout va bien, bonjour à
tout le monde et un gros bisou; vous me manquez beaucoup.
![]() |
De belles photos prises par Grégory mais.... sans légende, car il n'y pense jamais! |
samedi 29 mars 2014
Elodie est bien arrivée en Belgique
Elodie (en BPA TCEEA au CFA de Ste Livrade sur Lot) vient d'arriver en Flandre. Elle a été accueillie en début d'après-midi à la gare de Noorderkempen par Wim, un enseignant en zootechnie de l'établissement agricole partenaire VITO-Hoogstraten. Wim et son épouse accueillent dans leur foyer Elodie pendant 1 semaine et demie. La jeune fille logera dans une autre famille pour le reste de son stage qui durera 3 semaines.
Pour les petits curieux intéressés par le maraîchage bio, vous pouvez vous rendre sur le site de l'entreprise de stage d'Elodie: http://www.wijngaardhof-biogroenten.be/
Nous vous enverrons prochainement des photos.
Enkele uitgangspunten van de biologische teelt
In de biologische
landbouw wordt geen kunstmest en worden geen chemische
bestrijdingsmiddelen gebruikt. Genetisch gemanipuleerde producten zijn
tevens niet toegelaten.
De basis van de
biologische teelt ligt in het verzorgen van de bodem, waaruit dan
gezonde planten kunnen groeien. We voeden niet rechtstreeks de planten,
maar de bodem wordt met natuurlijke stalmest of organische meststoffen
bemest, waaruit de planten op eigen tempo voeding kunnen opnemen. Indien
mogelijk werken we tevens met groenbemesters.
Naast het verbeteren
van de bodemstructuur en het vasthouden van voedingsstoffen tijdens de
winter, zijn er ook de vlinderbloemige groenbemesters (klavers, luzerne,
wikke, …) die als bijkomend voordeel er in slagen stikstof uit de lucht
te halen en in de bodem vast te leggen zodat deze beschikbaar komt voor
het volgende gewas.
We produceren niet
alleen biologisch, we doen ook inspanningen om ecologisch te werken :
door de aanwezigheid van hagen, bomen en struiken, door de grote vijver
(opvang van het regenwater dat gebruikt wordt om de planten in de serre
en bij droogte buiten te besproeien) creëeren we een natuurlijk
evenwicht : zo komen er bijvoorbeeld meer en meer kikkers, die de
slakken opeten.
Traduction internet: Certains principes de l'agriculture biologique
En agriculture biologique, sans engrais chimiques et de pesticides chimiques ne sont pas utilisés. Produits génétiquement modifiés ne sont pas autorisés.
La base de l'agriculture biologique est à la charge du sol, de plantes saines qui peuvent se développer.
Nous ne nourrissons pas directement les plantes, mais le sol est
fertilisé avec du fumier naturel ou engrais organiques, qui les plantes
peuvent absorber à leur propre rythme. RSS Si possible, nous travaillons également avec des engrais verts.
Outre l'amélioration de la structure du sol et la rétention des
éléments nutritifs au cours de l'hiver, il ya aussi l'engrais vert de
légumineuse (trèfle, luzerne, vesce, ...) qui a ajouté avantage dans les
batailles pour obtenir l'azote de l'air et le sol solide expliquer
qu'il est disponible pour la culture suivante.
Nous produisons non seulement biologique, nous faisons aussi des
efforts pour travailler sur le plan écologique: la présence de haies,
arbres et arbustes, le grand étang (réception des eaux de pluie utilisée
pour arroser les plantes dans la serre et la sécheresse à l'extérieur)
nous créons un équilibre naturel: alors venez par exemple, de plus en
plus de grenouilles, qui mangent les escargots.
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