Une rentrée sous un ciel étoilé pour les apprentis agricoles
Enseignement et formation - Formation
De plus en plus d'apprentis agricoles se
préparent à partir pour des stages en Europe./Photo DDM.
Alors que
les apprentis agricoles viennent tout juste de rejoindre les bancs du
CFA pour leur rentrée, l'équipe de la mobilité européenne s'affaire
depuis plusieurs semaines autour de nouveaux projets.
«Cette nouvelle année sera très chargée puisque nous clôturons un
programme régional de deux ans permettant à 170 apprentis et 33
personnels volontaires issus des 5 CFA aquitains d'effectuer un stage
professionnel en Europe. Le CFAA 47 déposera un quatrième dossier début
2016 pour bénéficier à nouveau des bourses européennes du programme
ERASMUS +».
Une passerelle vers l'insertion
Malgré la suppression de l'aide compensatrice versée par le conseil
régional aux maîtres d'apprentissage, l'équipe de la mobilité reste
déterminée et sensibilise employeurs et apprentis : «La mobilité est une
véritable passerelle vers l'insertion sociale et contribue à la
formation professionnelle de tous. C'est une des missions du ministère
de l'Agriculture et nous mettons tout en œuvre pour accompagner les
publics dans leur projet de stage à l'étranger. Tout le monde a à y
gagner, même nos partenaires étrangers».
Ainsi, le groupe des CAPA 2 de l'antenne villeréalaise (site des
métiers du cheval) partira avec deux formatrices en Belgique. Un petit
groupe constitué de bac pro et de CAPA livradais lui emboîtera le pas
plus tard dans l'année. 5 formateurs effectueront des stages dans des
organismes et lycées professionnels agricoles en Belgique, Luxembourg et
Espagne. De nouvelles mobilités individuelles d'apprentis se
dérouleront au fil de l'année de formation dans d'autres pays en
horticulture, élevage, machinisme, grandes cultures et métiers du
cheval.
Un véritable challenge
«6 années de mobilité viennent de se terminer enregistrant plus de 70
apprentis lot-et-garonnais au départ, avec un bilan individuel toujours
extrêmement positif. L'an passé, l'antenne de Nérac a rejoint le
projet. Nous aimerions que davantage d'apprenants s'investissent mais
chacun doit aller à son rythme ; quitter parfois son pays (voire sa
région) pour la première fois, être en immersion dans une famille qui ne
parle pas sa langue, se caler très vite sur le rythme d'une entreprise
dont on ne connaît rien de l'organisation est un vrai challenge et peut
faire peur. La mobilité, c'est sérieux et ça se prépare».