Un CFA à la conquête de l'Europe
Ils ont encore le temps de voir venir le jour du départ mais
c’est dès à présent que le groupe des BTSA Acse de première année se
prépare pour son voyage d’étude au nord de la Belgique. Le départ aura
lieu le dimanche 6 avril pour un retour prévu le samedi suivant.
Destination: la province d’Anvers. L’objectif premier est de conduire à
bien le MIL (module d’initiative locale), partie intégrante de l’examen.
Autres objectifs: l’ouverture sur des réalités sociales, culturelles et
la pratique de l’anglais. Car, en Flandre, la langue est le
néerlandais; l’anglais sera donc la langue véhiculaire la plupart du
temps lors des échanges avec les agriculteurs locaux.
Parmi les
apprentis de la classe, deux connaissent déjà la destination pour y
avoir séjourné trois semaines à l’occasion d’un stage financé par le
programme Leonardo da Vinci lorsqu’ils étaient en bac pro au CFA. Cette
fois-ci, ce sont les jeunes, par des actions musclées, qui rassembleront
la quasi-totalité des fonds pour faire face aux frais engendrés par les
déplacements, la restauration, l’hébergement et les visites culturelles
sur place. Même si cette «semaine de formation déplacée» aura pour fil
conducteur l’agriculture locale et ses systèmes d’exploitation, il n’en
reste pas moins que l’accès à la culture sera assuré par des visites
d’Anvers et ses richesses, de Lierre ou de Bruges. Sur place, le lycée
technique agricole VITO-Hoogstraten, fidèle partenaire du CFAA47,
assurera une veille et facilitera les rencontres entre les
professionnels flamands du monde agricole et ces 15 futurs chefs
d’exploitation.
Tenter l'aventure
Les «grands» ne seront pas les seuls à connaître le plaisir du voyage
cette année. En effet, grâce au programme Leonardo da Vinci, une
vingtaine d’apprentis volontaires parmi les bac professionnel, les BPA
et les BP Jeps du CFAA 47, effectueront un stage professionnel de trois
semaines dans le pays et l’entreprise de leur choix. «Notre objectif est
d’encourager le maximum de jeunes à tenter l’aventure; c’est un
véritable challenge pour eux. Partir pour la première fois, évoluer dans
un milieu inconnu et différent, parler une langue étrangère, autant de
raisons qui les inquiètent mais les attirent à la fois. Ils en
reviennent tous transformés, grandis, avec l’envie de repartir. C’est là
notre récompense», témoigne P. Talet, formatrice en charge de la
mobilité européenne.
Depuis 2011, 46 apprentis du CFAA47 ont vécu cette expérience qui
suscite toujours d’avantage d’intérêt aussi bien chez les jeunes que les
équipes pédagogiques.
La Dépêche du Midi
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