Un stage pour mieux servir sa clientèle
Anabelle à droite, auprès de son employeur
et de Sunniva, une amie norvégienne./Photo DDM.
Anabelle,
23 ans, est apprentie à la ferme équestre des Abrons. Dans quelques
jours, elle s'envolera pour le sud de la Norvège. Grâce au programme
européen Erasmus +, cette jeune femme y effectuera un stage
professionnel de trois semaines.
«L'entreprise de Sarah Dubreuil, mon employeur, propose des
randonnées et des voyages à cheval à travers la France. Notre clientèle
vient principalement de la Norvège, Suède et Allemagne. Nous avons même
des cavaliers de Hong Kong, Singapour ou de l'Amérique latine».
Il est clair que pour Anabelle parler anglais est une
nécessité pour bien accueillir et encadrer ses clients le temps que
durent les prestations.
«Notre culture est tellement différente»
Outre le fait de pratiquer une langue étrangère en situation
professionnelle, Anabelle souhaite mieux comprendre ses clients. «Les
Scandinaves sont très ouverts et lorsqu'ils viennent en randonnée, nous
échangeons beaucoup sur les coutumes, la vie quotidienne dans notre pays
respectif. On compare nos photos ! Nos mœurs sont tellement différentes
que vivre au sein d'une famille norvégienne et travailler dans un
centre équestre me permettront de mieux m'adapter aux besoins des
clients lorsqu'ils sont en France. Je pense par exemple aux
paniers-repas que je prépare pour eux chaque midi ou au rythme quotidien
qui est le leur.»
Une opportunité qui tombe à pic
À l'annonce de l'offre de stage par le centre de formation
des apprentis des métiers du cheval de Villeréal, Anabelle a sauté sur
l'occasion. Facile de tout mettre en place car son employeur avait
bénéficié il y a quelques années de la même opportunité au CFA.
Les deux jeunes femmes ont d'ailleurs le projet de
s'installer ensemble et d'ouvrir leur entreprise à davantage de
destinations. «Ce stage tombe à pic dans mon projet professionnel ; je
suis excitée à l'idée de me confronter à cette culture qui m'intéresse
beaucoup. Je regrette que trop peu de jeunes, malgré ces subventions
européennes, partent à l'étranger». Et de conclure : tout serait plus
facile si nous apprenions l'anglais à l'école plus tôt et si la mobilité
était inscrite dans nos gènes !
La Dépêche du Midi
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