Vincent a choisi d'effectuer son stage de 3 semaines (du 25 février au 15 mars 2013) dans un élevage de porcs (de la naissance à l'engraissement). Son maître de stage s'appelle Madame Sonja Bevers.
Voici la carte satellite où l'on devine les bâtiments de l'entreprise au centre |
Atlas transfrontalier : cheptel porcin d'après http://www.insee.fr/fr/regions/nord-pas-de-calais/default.asp?page=themes/ouvrages/atlas/07_08_agriculture_cheptel.htm |
Voici quelques informations supplémentaires sur le secteur porcin en Belgique:
(tirées de : http://www.apaqw.be/page.asp?id=1415&langue=FR)
Le secteur porcin en Belgique et en Wallonie
Alors que la production de viande porcine a fortement
augmenté en Belgique durant plusieurs décennies (jusqu'en 2000), le
nombre de porcs recensés en Wallonie a suivi le chemin inverse. C'est là
une des conséquences de la spécialisation et de l'intensification.
Disposant en moyenne de superficies nettement plus importantes que leurs
collègues flamands, les agriculteurs wallons situés dans les régions
fertiles se sont orientés vers les grandes cultures. Ceux qui exerçaient
leur métier dans les régions herbagères se sont, quant à eux,
spécialisés dans les productions bovines laitières et/ou viandeuses.
Présentant un rapport main-d'œuvre/superficie nettement
plus élevé qu'en Wallonie, la Flandre a développé l'horticulture et
l'élevage des porcs et volailles.
Les agriculteurs wallons et flamands se sont bien
adaptés à la PAC, mais en empruntant des voies différentes, vu la
disparité relative aux ressources humaines et foncières. Poussée loin,
cette logique micro-économique a conduit à un grand développement de la
production porcine en Flandre, en même temps qu'à son déclin en
Wallonie. Toutefois, le cheptel porcin wallon enregistre une légère
reprise à la fin de la décennie '90, la spéculation étant développée
dans les exploitations en tant que moyen de diversification des revenus.
Le nombre de détenteurs de porcs n'a cessé de décroître,
et ce de manière constante depuis les années 1980, aussi bien en
Wallonie qu'en Flandre. En 2007, la Wallonie comptait 907 détenteurs de
porcs (10.025 en 1980) contre 6.069 en Flandre (31.753 en 1980).
Le début des années nonante, avec les crises sanitaires
dans le secteur, a été particulièrement difficile pour de nombreux
producteurs qui se sont retirés de la profession.
Parallèlement à cette diminution du nombre de
détenteurs, le cheptel moyen s'est très nettement accru. En région
wallonne, alors qu'il était de 42 têtes en 1980, il s’élevait à 383 en
2007.
Néanmoins, le cheptel moyen en Flandre reste nettement
plus important qu'en région wallonne : il était déjà de 150 têtes en
1980 et grimpait à 969 têtes en 2007.
En regard des principaux états européens producteurs de
porcs, la Belgique se situe en quatrième position en terme de cheptel
moyen détenu, avec 730 animaux (EUROSTAT – chiffres 2005) derrière
l'Irlande (1.583), le Danemark (1.207) et les Pays-Bas (1.038).
En 1980, la Wallonie comptait près de 421.000 porcs
recensés chez 10.025 détenteurs. Cette spéculation concernait alors 26,5
% des exploitations agricoles régionales. En 2007, cette proportion
n'est plus que de 5,5 %, soit 907 exploitations détenant 346.960 porcs.
Après avoir atteint un minimum de 272.000 têtes en 1996,
le cheptel porcin wallon a alors amorcé une remontée favorisée par la
crise de l'ESB dans le secteur bovin cette année.
La Wallonie ne détient actuellement que 5,5 % de la
capacité de production de viande de porc du territoire national, contre
94,5 % pour la Flandre.
Cette forte disparité entre les régions se reflète dans
les capacités d'auto-approvisionnement par la production locale : la
Flandre dispose d'une autosuffisance d'environ 340 % et la Wallonie de
25 % seulement, la production nationale atteignant environ 190 % de
satisfaction de la consommation nationale.
Ceci implique qu'environ la moitié de la viande de porc
produite en Belgique trouve un débouché commercial dans les marchés
d'exportation.
La concentration de la production porcine flamande a eu
pour conséquences la manifestation de graves problèmes de pollution des
eaux et de l'air, ainsi que la fréquence d'épizooties catastrophiques,
provoquant l'abattage de centaines de milliers d'animaux pour un coût de
plusieurs millions d'euros.
Les pouvoirs publics régionaux ont d'ailleurs dû prendre
des mesures de gestion des effluents d'élevage (Mestaktie Plan) qui ont
induit une limitation, voire une réduction du cheptel. Outre cette
diminution, on a observé en Flandre la conversion d'unités
d'engraissement en unités de naissage de porcelets. Cette démarche
trouve son explication dans la production moindre d'effluents dans les
unités de naissage, comparativement aux unités d'engraissement.
Disposant des terres nécessaires à l'épandage du lisier,
la Wallonie présente une situation nettement meilleure que la Flandre
et un plus grand potentiel de développement de la production porcine,
celle-ci devant désormais être liée au sol.
Le cheptel porcin en quelques chiffres
Belgique | ||
2008 | 2009 | Évolution |
6.207.595 | 5.547.134 | - 10,6 % |
Wallonie | ||
2008 | 2009 | Évolution |
360.104 | 366.763 | + 1,8 % |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire